TDA(H)
Le trouble déficitaire de l’attention affecte environ 5% de la population. Il existe trois types de trouble de l’attention :
1- Déficit de l’attention-hyperactivité, type inattention prédominante ;
2- Déficit de l’attention-hyperactivité, type hyperactivité-impulsivité prédominante ;
3- Déficit de l’attention-hyperactivité, type mixte.
Les stéréotypes et le trouble déficitaire de l’attention
Le TDA(H) est souvent abordé par les médias qui proposent fréquemment des mini-questionnaires d’auto-diagnostic. Plusieurs de ces « guides d’auto-évaluation » sont d’ailleurs faciles à trouver sur internet. Il n’est maintenant plus rare d’entendre parler de certains « symptômes » que présenteraient les enfants et les adultes. Ainsi dans le langage commun, les personnes qui sont lunatiques et qui oublient ont un trouble de l’attention, ceux qui interrompent ou agissent sans réflexion ont un trouble de l’impulsivité et ceux qui sont incapables de rester assis ou qui ont du mal à attendre leur tour patiemment souffrent d’hyperactivité. Tout un chacun semble avoir une opinion sur la problématique du TDA(H).
Évaluer le fonctionnement cognitif à l’aide de tests standardisés
Dans ce contexte il semble essentiel de préciser que les seuls professionnels pouvant statuer sur la nature des troubles cognitifs sont les neuropsychologues et les médecins. Ainsi, il importe de procéder à une évaluation en neuropsychologie pour s’assurer que les symptômes de la personne sont vraiment reliés à ce trouble et qu’ils ne s’expliquent pas mieux par un autre type de trouble.
Ce qui est généralement mesuré à l’aide de tests standardisés :
- Quotient intellectuel (QI);
- Différentes modalités d’attention : l’éveil, la vigilance, l’attention sélective, l’attention soutenue, l’attention partagée;
- Fonctions exécutives : organisation, planification, jugement, mécanismes d’inhibition.
Une fois compilés, les résultats du client sont comparés à ceux obtenus auprès de la moyenne des gens du même groupe d’âge et alors seulement un diagnostic est établi.
L’évaluation permet donc d’apprécier l’ampleur et la diversité des symptômes d’attention de la personne. Nous pouvons établir un lien entre les manifestations quotidiennes et le fonctionnement cognitif pour poser ou non le diagnostic du trouble de l’attention.